Saturday, May 9, 2009

Libertas in France having a tough time but using fake fronts to evade funding regulations

The controversial and expensive L for Libertas campaign mentioned below is definitely funded by Libertas and is merely a way to evade election law.

From Eurojunkie at Libertation.fr

07 mai 2009

Le mystère Libertas

par Eurojunkie

A première vue l'alliance Libertas, qui regroupe des partis eurosceptiques venant d'une douzaine d'Etats membres en vue des élections européennes, pourrait être considérée comme un succès. Ainsi cette coalition se présente comme surfant sur la même dynamique qui a vu le traité constitutionel et le traité de Lisbonne être rejetés en France, aux Pays-Bas et en Irlande. Son leader, le richissime Irlandais Declan Ganley prédit que 100 députés européens Libertas seront élus.

En France, en décalage complet avec cet optimisme triomphant, l’alliance du MPF et du CPNT sous cette bannière Libertas n’en finit pas d’intriguer les militants souverainistes. Voire de le mettre sérieusement en colère. Ainsi, Georges Martin a démissionné de son poste de Président de la fédération MPF de Seine et Marne. Martin ne mâche pas ses mots et dénonce, entre autres:

«L'alliance avec un mouvement "paneuropéen" sur lequel, ainsi que son président M. Declan Ganley, nous n’avons eu que très peu d’informations, et sur lesquels pèsent de nombreuses interrogations (…) [la] disparition de l’appellation MPF au profit de la dénomination Libertas jusqu’à présent inconnue de tous…»

Libertas est de plus en plus problématique pour les souverainistes. Par exemple, la charte graphique du parti met au rebut les références patriotiques traditionnelles du MPF. Désormais, sous Libertas, avec une communication prise en charge par des gens de Paris, toute référence à la France se retrouve gommée dans une soupe corporate sans saveur.

L’alliance elle-même avec le CPNT apparaît comme contre-nature. Ainsi, Frédéric Nihous, le chef du parti des chasseurs, ne se définit pas comme souverainiste, idéologie qu'il trouve dépassé. Quant au CPNT, parti avant tout anti-écolo, la droitisation qui résulte de l’alliance avec le MPF ne plaît pas à tout le monde. La logique aurait voulu que le MPF cherchât alliance avec Debout la République de Nicolas Dupont-Aignan.

Mais ce sont surtout les positions même de l’alliance Libertas qui sont de nature à faire douter les plus fervents villieristes. On peut par exemple trouver cette phrase ahurissante dans le compte-rendu de la convention fondatrice du mouvement, qui s’est tenue la semaine dernière à Rome:

«Le projet de Libertas c’est précisément que l’Europe renoue avec l’esprit du traité de Rome, avec l’Europe que souhaitaient ses pères fondateurs.»

Sérieusement, qui peut penser que de Villiers approuve ce message? Qui peut croire que de Villiers veut renouer avec l’Europe des pères fondateurs? C’est d’ailleurs la question que posait Paul-Marie Couteaux, le député européen MPF évincé suite à la fusion MPF-CPNT, à Philippe De Villiers:

«Cher Philippe, je n’ai pas écrit ce que j’ai écrit depuis Maastricht pour célébrer à Rome (…) le traité de Jean Monnet. Ouvrez enfin les yeux.»

Cette alliance hétéroclite a d’ailleurs vu ses limites lors de cette même convention. Ainsi, Lech Walesa, invité par Ganley, s’est vu conspué par les…partisans de Libertas Pologne. Le même Walesa en a profité pour rajouter une couche sur l’européanisme de Libertas :

«Ce projet européen a tous les ingrédients pour devenir une force historique positive dans le monde et grandir encore plus que ce qu’il est maintenant. Mais pour que cela arrive, nous devons tenir compte du message de Libertas et mettre les gens au cœur du projet.»

Cette prise de parole de Walesa a fait grand bruit en Pologne. Walesa affirmant ne pas soutenir Libertas et n’avoir parlé à cette convention que pour l’argent. Notons au passage que deux jours auparavant, Walesa se produisait à Varsovie à la conférence du Parti Populaire Européen, dont fait partie l'UMP.

Le grand thème de campagne de Ganley est la transparence en Europe. Cette insistance sur la transparence commence à être fatigante tant Libertas est un mouvement obscur. Comme le rappelle Honor Mahony du Irish Times, en Irlande, Ganley a tout fait pour dissimuler les comptes de sa campagne anti-Lisbonne. En Suède, le mouvement est accusé d’avoir offert de l’argent à des candidats potentiels. En Pologne, Libertas est soupçonné de contourner les lois de financement des partis. Notons, qu’en France, le mouvement joue à cache-cache sur Internet, et que des agences de com’ travaillant pour le mouvement refusent de répondre aux questions des journalistes au sujet de respect de droits d’auteurs et de publication de certaines dépenses de campagne sur des vidéos de campagne de Libertas.

Au final, Libertas arrive à détruire l’idée de souverainisme et à diviser le mouvement, bref, le rêve des fédéralistes. Qui dit mieux?

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